Julia DEHAYE Psychologue à Nantes (44200), 8 bd Georges Mandel

 06/80/46/03/50

Numéro ADELI: 449310705

Le numéro ADELI provient de l'enregistrement auprès de l'Agence Régionale de Santé sur la liste des professionnels de santé du fait que l'usage du titre de psychologue est protégé.

Numéro de SIRET: 532 516 259 00027

Evolution de la définition du handicap

    L'Organisation Mondiale de la Santé définit le handicap comme "une incapacité partielle ou totale, physique ou morale, à accomplir une activité de façon autonome, ou dans les limites considérées comme normales pour l'être humain".

 

    La loi de 2005 apporte une définition plus exhaustive en établissant que le handicap renvoie à "toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne, en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant".

 

    A ce jour, il est important de voir que le handicap est perçu en fonction de l'environnement dans lequel l'individu évolue. L'environnement exerce une influence sur l'état de la personne, en facilitant ou en entravant son adaptation au milieu. Le handicap n'est plus pris en compte  uniquement dans son aspect médical mais également son aspect sociologique, ce qui va permettre de cibler les limites propres à l'individu mais également celles issues de son environnement.

 

    Le handicap serait alors la résultante de la confrontation des capacités d'un individu aux exigences de son environnement. En ce sens, selon les sociétés dans lequel l'individu va évoluer, la représentation d'une personne presentant un handicap sera totalement différente. Dans nos société, il est nécessaire d'acquérir des compétences de bases (lecture, ecriture, calcul): L'individu qui n'y accède pas sera considéré comme désavantagé. Dans d'autres sociétés, le même individu ne serait pas considéré comme désavantagé car les compétences demandées ne seraient d'aucune utilité pour le groupe.

 

C'est la société qui met en exergue les différences et induit des stéréotypes, c'est donc aux individus qui la composent de trouver des solutions pour y remédier.

 

L'école: Premier pas vers l'insertion sociale

 

    Le débat sur l'intégration scolaire s'inscrit dans un cadre plus vaste qui est celui de l'égalité scolaire pour tous. Aujourd'hui il s'agit d'inclure les enfants présentant un handicap dans l'école ordinaire. Les discussions actuelles sur les pratiques d'inclusion ne sont qu'une nouvelle déclinaison de l'objectif d'intégration sociale. La démarche d'intégration scolaire est indissociable de la mission du système éducatif qui est de fournir à tout enfant et adolescent la possibilité de développer sa personnalité, de s'insérer dans la vie sociale, culturelle, professionnelle et d'exercer sa citoyenneté. Le partenariat enfant-parents-enseignants-personnels soignants est indispensable à la dynamique d'inclusion.

   

    C'est pourquoi j'ai travaillé au sein du RASED de La Montagne sur l'évaluation du sentiment d'intégration des enfants en situation de handicap. L'échelle d'évaluation pour enfants a également été adapté pour rendre compte de la perception des adultes quant à l'intégration de l'enfant.

 

    Nous sommes aujourd'hui dans la phase d'intégration en actes. Il ne s'agit plus d'aliéner la personne à son handicap mais de la reconnaître en tant que sujet avec des besoins spécifiques.

 

    Pour l'enfant, l'école est un lieu d'apprentissage mais également un lieu de socialisation. En concomitance avec l'environnement familial, les enfants y apprennent les normes et les valeurs qui définissent la société dans laquelle ils vont devoir s'insérer. Il va devoir apprendre à vivre avec des enfants qui ont les mêmes préoccupations que lui; à savoir trouver sa place au sein d'un groupe, il sera confronté à de nouvelles règles et de nouveaux adultes qui se préoccupent de tous les enfants. L'enfant est donc confronté à un monde contraignant auquel il va devoir s'adapter pour construire des relations nouvelles (avec les adultes et ses pairs).

 

    Apprendre à vivre avec les autres, c'est apprendre à coopérer, échanger avec eux tout en construisant sa place au sein du groupe et de 

    l'école.

 

    Dans la dynamique d'inclusion des enfants présentant un handicap au sein du cursus ordinaire, l'école se doit donc non seulement d'accueillir ces enfants mais également de leur faire bénéficier des objectifs de l'école, tout autant qu'un enfant "ordinaire".

 

    N'oublions pas que l'enfant en situation de handicap va devenir un adolescent puis un adulte et qu'il doit donc profiter des apports de l'école dans sa construction identitaire par l'intériorisation des manières de faire, de penser et d'agir en étroite correspondance avec la société dans laquelle il va devoir évoluer.

 

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